Le management de transition : les softs skills

A l’heure du développement à outrance de l’intelligence artificielle, les compétences techniques ou encore nommées compétences métiers si chères aux experts de tous bords, ne suffisent désormais plus à garantir un recrutement réussi quel que soit le métier en management notamment.

Les soft skills définition

Les “soft skills” sont basées sur notre personnalité, nos capacités cognitives, nos émotions. En résumé, sur notre condition d’humain. Et a priori, ChatGPT n’est pas encore en mesure de les supplanter, au contraire de certaines “hard skills”. C’est la raison pour laquelle ces compétences métier doivent désormais être complétées par les « Soft skills », ces compétences comportementales devenues indispensables en entreprise.

Il s’agit de capacités d’ordre conceptuel, cognitif, émotionnel, relationnel, organisationnel. Par exemple, la capacité d’adaptation, la créativité, l’intelligence émotionnelle, la bonne gestion du stress… Le management est d’autant plus concerné par la maîtrise des « Soft Skills » que la gestion de l’humain est au coeur du métier de manager.

Les Soft Skills marqueurs d’une nouvelle Ere

La crise du Covid l’a montré : plus on est capable de réagir vite à un changement brutal et à s’adapter pour assurer la continuité de l’activité, mieux on s’en sort. Dans notre nouvelle ère Post pandémie mondial, où règne une forte tension sur le marché du travail avec de nouveaux comportements et une mobilité accrue des collaborateurs, il faut être capable de réagir vite à un changement brutal. Dans ce nouveau contexte, la recherche du candidat idéal se compare souvent à la quête consciente ou inconsciente du mouton à 5 pattes.

Cette quête est de plus en plus compétitive, pour y faire face le recruteur s’emploie désormais en tout début de processus à identifier les softs skills dont il a besoin pour tel ou tel poste sur tel ou tel marché dans tel ou tel contexte (économique – social …) mais surtout  à évaluer  les soft skills  des candidats qui lui permettront   de savoir si le futur salarié s’intègrera bien au sein de son équipe en accord avec la culture d’entreprise. Par conséquent il faut bien comprendre toutes les softs skills ne se valent pas y compris pour un même métier car tout dépendra du contexte général et/ou particulier du poste. Pour l’ensemble des individus, les “soft skills” sont le marqueur de leur valeur ajouté ,un atout différenciant, offrant la possibilité de se démarquer de la concurrence et ainsi optimiser leur  employabilité.

Comment évaluer ses soft skills ?

Soft skills et recrutement vont plus que jamais de pair aujourd’hui, la majorité des recruteurs a conscience de l’importance d’évaluer les soft skills pour réussir à trouver le candidat idéal. Seulement 11% des recrutements sont liés à des déficits de compétences techniques. Désormais, le défi des recruteurs est de s’équiper pour évaluer correctement les soft skills.

En effet, 84% des recruteurs évaluent les soft skills intuitivement pendant l’entretien avec le candidat augmentant ainsi le risque d’erreurs. Chez Phénix Influence, nous vous aidons à vous poser les bonnes questions afin de savoir si votre profil est en harmonie avec les soft skills nécessaire au poste pressenti. L’évaluation des soft skills ne fait que très rarement l’objet d’une démarche rigoureuse et méthodologique. De plus, seuls 31% des recruteurs s’appuient sur un guide d’entretien et 37% sur un test psychométrique.

Par conséquent, 40 % des professionnels RH interrogés estiment que plus de la moitié des erreurs de recrutement sont causées par une mauvaise évaluation des soft skills ! En se basant sur son intuition, le recruteur peut plus facilement tomber dans le piège des biais cognitifs. Si le candidat pratique le même sport que le recruteur par exemple, ce dernier peut alors en tirer des conclusions positives. On appelle cela le biais d’appartenance. Au contraire, un détail vestimentaire peut influencer le jugement d’un recruteur de manière négative. Il s’agit de l’effet de halo.

Dans les deux cas de figure, le recruteur ne pose pas un regard objectif sur les réelles compétences comportementales du candidat. Faire appel à une solution d’évaluation des soft skills permet de s’appuyer sur des informations objectives et d’éviter ainsi de prendre des décisions uniquement basées sur l’instinct. Les candidats peuvent ainsi faire appel à une solution qui va leur permettre d’être beaucoup plus performant et de maximiser leurs chances de réussite.

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